D’aussi loin qu’il se souvenait, il avait toujours énormément vécue dans sa tête. Se rêvant une vie, des réactions, des émotion qu’il n’aurais jamais. Déjà enfant, se plongant dans les livres pour une évasion momentané. Habitude qui l’a très longtemps suivie, enfant, ado, jeune adulte. L’été arrivant, s’allongeant dans l’herbe, le nez au vents, les yeux dans les nuages à inventer des formes et des monde... Devenu adulte, il avait développér cela de plus en plus facilement et c’était même inconscient désormais. Spontanément, la solitude aidant, il partait dans ses mondes, où il s’imaginait plus réactionnel, plus d’en le répondant, plus comme il aimerait être au final. Il inventait des histoires, même sans en être le héros principal. Souvant, en temps que victime qu’on tente de sauvé. Signification ? Tellement de choses parcourait ses pensées en fait. Vivre ses rêves et non rêver sa vie, telle allait être son leitmotiv désormais. Bien sûr, rien ne serait simple, il en été convaincu, persuadé, les étapes seraients longues et difficiles. Mais… Un choix différents était-ils possible? Rester ainsi? Exister et non vivre? Non. Tous bouleverser n’était pas la solution idoine: privilégier les petites touches, les détails, améliorer progressivemant. Et de temps à autre, ponctuellement, s’arrêter et regarder le chemin parcouru. Il se souvenait de temps à autre de cet phrase entendue et qui le bouleversait à chaque évocation: “tu n’a jamais rien fait, tu ne feras jamais rien”. Sur le moment, tétanisé, il était resté silencieux malgré la douleur ressenti, se prometant de démentir cette prédiction. Les clefs étaient là, à lui de les saisir.